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La fin de l'Israel Bashing - Par Michaël Bar Zvi

Lors de sa campagne électorale Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait transférer l’ambassade américaine à Jérusalem. A ce jour on ne sait s’il honorera sa promesse ou pas. Ce geste, cinquante ans après la réunification de la ville, aurait sans aucun doute une portée symbolique pour le peuple juif, mais il est clair qu’il peut avoir aussi des conséquences politiques que l’administration américaine doit évaluer avant de prendre sa décision. En attendant cette résolution, il est heureux de constater que la Maison Blanche a repris un dialogue direct sur un ton plus amical avec Israël, et surtout a décidé de mettre un terme à ce que l’on peut appeler l’Israël bashing dans les institutions internationales. 

Trump a nommé Nikky Haley comme ambassadrice à l’ONU et cette nomination n’est pas un geste à la mode féministe, comme certains de ses détracteurs l’ont affirmé. Nikky Haley est une jeune femme au destin politique prometteur, première femme gouverneur de Caroline du sud depuis 2010, âgée de 44 ans, fille d’immigrants indiens, dont le nom de jeune fille est Nimrata Randhawa, a fait adopter dans son Etat une loi contre le boycott d’Israël. On a coutume de se moquer du caractère pusillanime de Donald Trump, et pourtant dans le cas de Nikky Haley il a nommé une femme qui avait soutenu ses adversaires dans les primaires, Rubio et Cruz, et qui l’avait vivement critiqué sur la question du mur de séparation avec le Mexique. Dès sa première intervention à l’ONU, on a compris qu’elle n’était pas venue là pour faire tapisserie ou, comme la précédente ambassadrice Samantha Powers, pour dire tout haut ce que Barack Obama pensait tout bas. Lors de la dernière convention de l’AIPAC, Nikky Haley a annoncé que les membres de l’ONU devaient maintenant savoir qu’il y avait « un nouveau shérif dans la ville » et que l’organisation devait se concentrer sur ses véritables missions. Elle a dénoncé le dénigrement systématique d’Israël et invité ses partenaires a changé la culture de cette organisation. 

Nikky Haley a condamné le vote honteux des Etats-Unis lors de l’adoption de la résolution 2334 au Conseil de Sécurité, en affirmant que seule une position de faiblesse pouvait expliquer qu’une grande puissance ne soutienne pas ses amis et alliés. « C’est comme si on avait donné aux Américains un grand coup de pied au derrière » a-t-elle déclaré. La veille de l’intervention de Nikky Haley à la convention de l’AIPAC, le vice-président américain Mike Pence avait dessiné les contours de la future politique américaine au Proche-Orient autour de trois axes, le renforcement du soutien à Israël. « L’engagement des Etats-Unis à la sécurité d’Israël n’est pas négociable » a réaffirmé Pence, deuxièmement empêcher par tous les moyens l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire et troisièmement aider Israël et les Palestiniens à trouver un accord de paix par la négociation et non pas en imposant une solution de l’extérieur. Il a expliqué que le soutien à Israël n’était pas seulement une croyance à des valeurs communes, mais que les deux Etats partageaient les mêmes intérêts stratégiques. Il a également confirmé la nomination de David Friedman comme nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël, et on le sait celui-ci est un avocat juif de 57 ans, ami d’Israël depuis toujours et favorable au renforcement des liens entre les deux pays. Que ceux qui se languissent de Barack Obama lèvent le doigt ! 


Michaël Bar-Zvi Guimel Be Nissan 5777 
30 mars 2017

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